Sans nom 1
Titre : Les ouvrières en France dans la 1ère moitié du 20ème siècle.
Problématique : Quelles sont leurs conditions de vie et de travail ?
1°) Les munitionnettes
2°)
Appel le 7 août 1914, du Président du conseil René Viviani
« Debout, femmes françaises, jeunes enfants, filles et fils de la patrie. Remplacez sur le champ de travail ceux qui sont sur le champ de bataille. Préparez-vous à leur montrer, demain, la terre cultivée, les récoltes rentrées, les champs ensemencés. Il n’y a pas, dans ces heures graves, de labeur infime. Tout est grand qui sert le pays. Debout ! A l’action ! A l’œuvre ! Il y aura demain de la gloire pour tout le monde. »
3°)
La journaliste Marcelle Capy, féministe et libertaire, travaille quelques semaines incognito dans une usine de guerre. Son témoignage paraît dans La voix des femmes entre Novembre 1917 et Janvier 1918 :
« L'ouvrière, toujours debout, saisit l'obus, le porte sur l'appareil dont elle soulève la partie supérieure. L'engin en place, elle abaisse cette partie, vérifie les dimensions (c'est le but de l'opération), relève la cloche, prend l'obus et le dépose à gauche.
Chaque obus pèse sept kilos. En temps de production normale, 2 500 obus passent en 11 heures entre ses mains. Comme elle doit soulever deux fois chaque engin, elle soupèse en un jour 35 000 kilogrammes.
Au bout de trois quarts d'heures je suis avouée vaincue.
J'ai vu ma compagne toute frêle, toute jeune, toute gentillet dans son grand tablier noir, poursuivre sa besogne. Elle est à la cloche depuis un an. 900 000 obus sont passés entre ses doigts. Elle a donc soulevé un fardeau de 7 millions de kilos.
Arrivée fraîche et forte à l'usine, elle a perdu ses belles couleurs et n'est plus qu'une mince fillette épuisée.
Je la regarde avec stupeur et ces mots résonnent dans ma tête : 35 000 kilos. »
4°)
LES FEMMES AUX CHAMPS PENDANT LA GUERRE.
source des documents