Sans Nom 1

1610 mots 7 pages
L’amour a longtemps été tenu à l’écart de la tradition philosophique occidentale.
Aujourd’hui pourtant, des philosophes le voient comme un questionnement central dans leur réflexion. 
Analyse d’un phénomène qui ne manque pas de surprendre…
Pourquoi cet engouement 
des philosophes pour l’amour ?

S’il a inspiré et inspirera sans doute encore les plus belles pages de la littérature, l’amour n’a pas fait bon ménage avec la tradition philosophique occidentale. Il serait faux d’affirmer que les grands philosophes ne se sont pas exprimés sur leur conception de l’amour : de Platon à Jean-Paul Sartre en passant par Montaigne, Jean-Jacques Rousseau, Arthur Schopenhauer ou Søren Kierkegaard, nombreux sont ceux qui en ont offert leur propre vision.

Il n’empêche que face au désenchantement généralisé du monde, l’amour, sentiment enchanteur entre tous, aurait très mal résisté aux développements de la pensée philosophique. Éros « aurait rejoint les autres dieux au cimetière des vieilles inepties (…). Sous le romantisme godiche, c’est le réel du sexe, du calcul et de la volonté de puissance qui se dissimulerait grossièrement. Le sentiment amoureux, associé à une “religiosité de pacotille” ne vaudrait donc pas plus de deux heures de peine conceptuelle. »

L’amour, sujet central de la vie des humains que nous sommes, objet premier de toutes les littératures, du cinéma, des séries et des reality-shows les plus ébouriffants, ne serait donc pas un objet philosophique. Circulez, il n’y a rien à voir…

Pourtant, depuis quelque temps, une floraison d’essais signés par des philosophes s’étale sur les rayons des librairies : Le Paradoxe amoureux (Pascal Bruckner), Le Sexe ni la mort(André Comte-Sponville), Éloge de l’amour (Alain Badiou), De l’Amour (Luc Ferry)… pour ne citer que quelques publications récentes.

Opérations commerciales (l’amour, cela fait vendre) ? Effet parmi d’autres d’une certaine « mièvrerie postmoderne » comme le suggèrent de façon un peu méprisante les détracteurs

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