Annexe 1 : On fustige souvent la rumeur en entreprise. Les papotages des salariés sont souvent de bons indicateurs de l'état de santé de l'organisation et permettent, aux dirigeants habiles qui restent à l'écoute, de mieux orienter leurs stratégies, voire même de prendre les bonnes décisions. Souvent, les dirigeants considèrent cette communication informelle comme une nuisance dans la vie de l'entreprise. Rares sont ceux assez habiles pour se servir du phénomène afin de rendre leur gestion plus efficace. Les dirigeants doivent comprendre que les commérages constituent souvent un système d'alerte précoce offrant un potentiel d'informations valables et utiles. S'ils les écoutaient, ils apprendraient plus sur leurs entreprises et risqueraient moins d'être pris au dépourvu face aux développements et aux conséquences. Il faut donc se résigner par rapport à cette communication informelle. Comme disait Oscar Wilde, "il y a une seule chose au monde pire que d'être la cible des commérages, c'est de ne pas l'être". (http://www.latribune.fr/entreprises-finance/20110407trib000613867/pourquoi-les-entreprises-ont-interet-a-favoriser-les-bruits-de-couloir.html)
Annexe2 :
Dans les organisations, la rumeur transmise par les réseaux informels peut être à l’origine de situation de crise, avec des effet dommageables, surtout lorsqu’elle se propage à l’extérieur en terme d’image de marque, de préoccupations du grand public : santé, sécurité, environnement, et de fluctuations des cours boursiers. Les deux tiers des salariés français se disent informés sur l'évolution de leur entreprise par le biais des rumeurs, et ce avant tout autre canal de communication. En France, la puissance de la rumeur s'est amplifiée ces dernières années, la part des salariés ainsi informés ayant progressé de huit points depuis 2000, essentiellement au niveau des non-cadres. Les managers français apparaissent en revanche moins otages des rumeurs. En tout cas, la proportion n'a pas évolué au