Sante pulique
Diana Gasparon
Société Belge d’Histoire de la Médecine
Depuis la haute Antiquité, les hommes connaissent les symptômes des maladies infectieuses, mais durant des siècles ils ne savaient pas par quoi étaient provoquées ces maladies.
Tout au long de l’histoire, une lente évolution va se faire dans la pensée de l’étiologie des maladies infectieuses.
A l’époque préhistorique déjà, les maladies étaient attribuées à une punition des dieux ou a quelque démon malfaisant. Bien qu’ils aient acquis une certaine connaissance des plantes grâce à l’exemple qu’ils ont des animaux (plantes dépuratives – Salsepareille chez les Schtroumpfs- plantes vomitives – herbes à chats – etc.), nos ancêtres pensaient que les dieux et démons animent les phénomènes naturels qui constituent leur environnement comme la pluie, la foudre, les tremblements de terre, les irruptions volcaniques,… qu’il existe à côté des démons, des dieux gentils mais que ceux-ci peuvent aussi se mettre en colère si on les fâche. Il est donc naturel de voir ces dieux et démons devenir les objets de cultes divers et de rituels destinés à demander le pardon ou la protection de l’homme. L’homme allait même jusqu’à faire des trépanations afin de libérer le corps de l’esprit malin qui y était entré et le délivrer ainsi de la maladie.
Chez les Etrusques cette croyance est encore plus présente que jamais et ils multiplient les sacrifices et les offrandes tels que les ex-voto destinés à protéger ou à guérir le corps ou une partie du corps humain …
Durant l’Antiquité l’idée n’évolue guère et on retrouve chez les Grecs un culte des dieux de la médecine. En effet, plusieurs dieux ont la médecine dans leurs attributions, le plus connu et le plus important étant Asclépios, fils d’Apollon et de Coronis, élevé par le Centaure Chiron qui va lui transmettre le secret des plantes médicinales. Le Culte d’Asclépios est adopté par les Romain qui le baptise Esculape.
Il est à