Santé publique
Le suicide à l’adolescence est un phénomène tragique qui ne cesse d’augmenter. Ce phénomène de suicide constitue la deuxième cause de mortalité chez les jeunes âgés de 15 à 19 ans.
Il est du à la présence d’un malaise important, c’est un cri de souffrance, de désespoir et d’appel à l’aide.
L’explication de ce phénomène se trouve dans l’histoire passée, le vécu problématique, les conflits antérieurs de l’individu, à une accumulation de problèmes. L’adolescence est la période la plus susceptible d’engendrer des comportements suicidaires, car il s’agit d’une période intense de changements sociaux, familiaux (divorce, remariage…), physique (puberté) et affectif. L’adolescent cherche à devenir autonome malgré qu’il reste dépendant des adultes en particulier de ses parents. Sur le plan physique, les changements de son corps les rendent peu attirant, désorganisé. Sur le plan social, il fait le va et vient entre l’enfance et la vie adulte, on veut qu’il agisse en adulte alors qu’on ne lui accorde que des permissions et des responsabilités comme s’il était encore un enfant. Sur le plan psychologique, il est impulsif, hypersensible, susceptible, émotif, impatient, il est constamment en déséquilibre, en état de conflit, l’individu a l’impression d’être seul.
L’adolescence est donc une période intense de changements. Ces changements sont normaux mais font vivre différents degrés d’angoisse et d’anxiété. Si d’autres éléments stressants s’ajoutent, ils peuvent précipiter le jeune dans des comportements suicidaires. Le comportement suicidaire est choisi seulement après qu’une série d’autres comportements ait été essayée mais ait été échoués. Le comportement suicidaire est alors perçu comme la seule voie possible. La tentative de suicide de l’adolescent traduit l’expression d’un désir de changement, de mettre fin à l’environnement dans lequel il se trouve. L’objectif de l’acte suicidaire est souvent de changer sa vie plutôt que de