Santé
1/ insuffisance de caractérisation et de quantification des DBM
Les DBM représentent environ 0.2% des déchets domestiques municipaux. Les structures de la santé génèrent près de 85% des DBM. Les 15% restant proviennent des laboratoires privés, des cabinets médicaux et dentaires, des salons funéraires et des soins à domiciles
2/ problèmes liés à la gestion des DBM
Ces problèmes sont d’ordre multiples et variées.
Nous pouvons noter la pollution de l’environnement et la production des gaz à effets de serre dû aux rejets de substances infectieuses et toxiques
Nous notons également la prolifération de certains germes pathogènes causés par la forte présence de matières humides liés à la forte amplification des ordures dans la plupart de nos pays africains, ceci entrainant de nombreux risques infectieux. La prolifération de mouches et animaux tels que les vautours, chiens et chats constituent les sources d’innombrables maladies parasitaires, bactériennes tels que le tétanos, l’hépatite, la tuberculose, l’ankylostome, la fièvre hémorragique, l’anguillule, la fièvre de lassa, la maladie du virus d Ebola, le sida, etc
V / ANOMALIES DE GESTION ET LEURS DETERMINANTS
Le plus grand problème de gestion des déchets biomédicaux est l’absence d’incinérateur ou la défectuosité de celui-ci ce qui se traduit par sa non fonctionnalité. Ce problème de gestion des DBM est observé à tous les niveaux.
Le traitement des DBM solides concernent tous ceux qui peuvent avoir un contact direct avec ce type de déchets, à l’intérieur des lieux de production, lors de la collecte, du stockage, du transport et des opérations d’élimination
1/ L’absence d’identification et de tri à la source lors de la collecte est le premier facteur de danger. Cette identification et le tri permet la catégorisation qui permet de séparer les déchets à risque des déchets non à risques. Cette dernière a pour but également de quantifier le volume des déchets