Saoukine
Milton Friedman, prix Nobel d'économie, a eu l'occasion de dire : « Ce qui est extraordinaire avec la science économique, c'est que toutes ses lois tiennent réellement en une page, mais leur simplicité n'a jamais été acceptée par la plupart des gens.» Nous voyons bien par cela, que la concurrence existe dans toutes les sociétés et ne peut pas être abolie par décret gouvernemental. C’est ainsi le* de la théorie libérale qui opte pour l’auto régularisation dans une économie de marché, vu que ce dernier est doté de mécanismes de correction automatique des déséquilibre. L’économie de marché se repose sur la liberté de l’change des biens, des services et des capitaux sur une base des prix relatifs. Pour Robert Gilpin la dynamique de l'économie de marché tient non seulement aux prix relatifs mais également à l'importance accordée à la concurrence et à l'efficience dans l'activité économique. Cette dynamique[] favorise la croissance économique et l'extension géographique de l'économie de marché au-delà des frontières politiques des États. Ce dernier consiste en l’utilisation de la politique budgétaire comme instrument de politique économique et sociale, elle se constitue selon les libéraux économistes dits « classiques », comme Adam Smith des fonctions régaliennes (diplomatie, sécurité extérieure et intérieure, justice).
Pour ce faire, nous verrons dans un premier temps que dans l'économie libérale le marché s'autorégule automatiquement. Dans un second temps, nous montrerons que cependant, une nuance peut être apportée car l'Etat peut apparaître comme nécessaire.
I. L’intervention de l’Etat se révèle nécessaire.
Selon les Keynésiens, l’économie de marché n’est pas toujours vertueuse ; ils lui préfèrent une réglementation et une intervention de l’Etat qui satisferaient mieux l’intérêt général.
1. La régulation de l’économie par le marché n’est pas toujours efficace :
La théorie libérale contemporaine considère que le marché est le seul moyen