Satire Des Medecins Expo Francais
a) Etre medecins a lepoque:
Pour pouvoir prétendre être médecin, il faut être catholique, savoir le latin et payer un droit d'inscription élevé pour s'inscrire à la Faculté de médecine. En fait, l'étudiant devenu médecin n'a appris son métier que dans les livres et n'a aucune pratique.
b) Les maladies et l’art de la médecine a lepoque :
C’est un fait, la médecine du Roi Soleil tue davantage qu’elle ne guérit.
Au XVII° siècle, la saignée est l’une des rares thérapies que l’on connaisse. Les maîtres de l’université, enfermés dans les convictions héritées des savants du Moyen- Age, demeurent
Pour combattre le mal, il n’est pas d’autre moyen possible que celui d’évacuer les microbes nocifs par d’abondants saignements que le chirurgien provoque d’un coup de lancette.
On saigne à peu près pour n’importe quel motif. Du nourrisson au vieillard, chacun subit la douloureuse épreuve sans protester : qui oserait contester le savoir d’un prestigieux docteur, issu des rangs de la faculté ?
La saignée vient à bout de bien des maux croit-on : elle facilite la percée dentaire du nouveau-né, adoucit la grossesse des femmes enceintes et rend l’accouchement moins douloureux.
Quand on ne saigne pas, on purge. Quoique différent, le remède est tout aussi désagréable à endurer. Il s’agit d’introduire à l’aide d’une énorme seringue une grande quantité d’eau aromatisée dans le corps du patient par le postérieur. Le liquide injecté doit, pense-t-on, nettoyer les entrailles et permettre l’évacuation rapide des « mauvaises humeurs » responsables d’une douleur à l’estomac, d’un désordre intestinal, d’une digestion difficile.
Quand cela ne suffit pas, les praticiens disposent de tout un arsenal de potions aussi compliquées à préparer qu’elles sont inefficaces. Anecdoctes:
En 1665, Anne d’Autriche, la mère du Roi- Soleil, se découvre atteinte d’un cancer du sein. Les spécialistes se succèdent à son chevet et prescrivent divers élixirs aux savantes