Lecture analytique de la sc ne 9
Carte d’identité du texte : l’action se déroule au 16ème s à Florence. Le Duc et Lorenzo sont des débauchés. Lorenzo a tout organisé : les voisins sont habitués aux tapages ; il a convaincu Alexandre que sa tante, Catherine, viendra au rendez-vous dans sa chambre. Il touche au but alors qu’il se prépare depuis 2 ans. C’est un monologue.
I- En quoi cette scène correspond-elle à la répétition de la scène du meurtre ?
Le meurtre est imminent, Lorenzo est impatient : obsession de l’heure (l 40, 6, 23).
Il anticipe : beaucoup de verbes au futur (l 2, 15). Le déroulement du meurtre et ses conséquences, les réactions de sa mère (l 28, 4, 5). Il est plein d’appréhension (l 17).
Il hésite, il envisage les alternatives, style heurté. Sa confusion, emploi de différents temps verbaux. Il se projette dans la scène, hallucinations (l 19, 23). Il hésite, il doute (l 9) : cela montre que lui-même doute de la vraisemblance de son acte, lui-même a besoin de vérifier que son scénario peut fonctionner (l 8, 9).
II- En quoi ce monologue traduit-il l’agitation et l’angoisse de Lorenzo ?
Lorenzo est inquiet qu’on ne croit pas à son acte (l 9).
Ellipse, des non-dits, associations d’idées.
Il pense à sa mère (l 4).
La construction de ce monologue traduit les angoisses de Lorenzo. Lorenzo confond les temps des verbes : désordre.
Il mélange les sujets : les préparatifs du meurtre (l 26) et il évoque son passé avec nostalgie.
Beaucoup d’interrogations (l 26).
Monologue désordonné mais pas si incohérent : il traduit les obsessions de Lorenzo. Il a une extrème sensibilité à tout ce qu’il entoure. Il évoque la mort à venir. Connotations morbides.
III- En quoi Lorenzo apparaît-il comme un héros romantique dans cette scène ?
Un personnage isolé : (l 29), il craint pour sa vie. Incompris. Sa mère aurait mal réagit (l 9).
Monologue introspectif : amertume // lucidité (l 11, 12) et lassitude // amertume (l 30).
Un personnage mélancolique :