Scene 2 etude de l’extrait

Introduction
Lorsqu’il publie l’île des esclaves en 1925, Marivaux s’inscrit dans cet esprit de la régence qui regarde d’un œil critique le long règne de Louis 14 avec ces conséquences dont peut être le gout de l’arbitraire et du pouvoir. Mais Marivaux, s’il s’inscrit dans les « lumières » naissantes, il n’en est pas pour autant un révolutionnaire.
Le « programme » que fixe ici Trivelin montre bien l’attention qui est celle des anciens esclaves installés sur l’île : « cours d’humanité », on peut au cours de cette étude de scène se demander si il s’agit seulement d’un simple « arbitre » ou si il s’agit d’une figure plus subtile. Pour essayer de mettre en valeur cette subtilité, nous allons d’une part souligné en quoi nous est proposé ici un nouveau contrat sociale qui sert de support et voir en quoi il exprime une satyre implicite de la société.

Un nouveau contrat social
Comme dans tout projet utopique, Trivelin énonce un programme et ce programme est un programme qui se propose de créer une société « meilleure ».

Un projet eclaire par l’histoire
Le projet est formulé autour de plusieurs proposition qui font de cette intervention de Trivelin un véritable est authentique programme : « nous ne nous vengeons plus de nous, nous vous corrigeons ». Un premier principe éducatif. Cette « correction » est une façon de retrouver une forme de civilisation : « Ce n’est plus votre vie que nous poursuivons c’est la barbarie de vos cœur que nous voulons détruire ». Nous pouvons évidemment penser en tant que personne du 21e siècle s’interroger sur cette façon de vouloir corriger les mœurs et surtouts les individus. Mais le propos de Trivelin n’est nullement négatif et il n’est pas « totalitaire ». « Votre cours d’humanité dure 3 ans au bout du quelle on vous renvoie si vos maitres sont content de vos progrès ». Trivelin se propose de soigner les maitres, il veut les rendre « sain ». Cette santé, Trivelin la défini comme une humanité « Et