Scene de repas guepart lampedusa
La place des repas au sein du roman Le Guépard de Lampedusa est très importante. En effet, dans la table analytique écrite par l’auteur lui-même, quatre titres correspondant à un paragraphe de l’œuvre font mention des repas.
En quoi la place des repas est elle importante dans cette œuvre ? Que les repas symbolisent ils ?
Nous verrons d’abord que les repas permettent le développement du récit, puis qu’ils sont le symbole du prestige de l’aristocratie sicilienne et enfin qu’ils annoncent le déclin de la puissance aristocratique en Sicile.
Dans le roman, les repas sont les seuls moments où les proches de Don Fabrizio sont réunis, ce qui permet de dresser un portrait des personnages présents à table, d’aborder des sujets politiques, ou encore d’amener l’action au sein du roman. Les repas permettent à Don Fabrizio de décrire sa famille. Don Fabrizio parle très peu de sa femme et de ses enfants dans le roman, la quasi-totalité des descriptions qu’il en fait se déroule durant les repas. On sait que sa femme, au contraire de lui, est de petite taille car il est fait mention que « le Prince aimait avoir autour de lui toute chose à son échelle, hormis sa femme ». La princesse de Salina est très amoureuse du prince car après que celui-ci eut annoncé qu’il voulait se rendre à Palerme, les yeux de sa femme « étaient devenus vitreux ». De même nous voyons un peu plus loin qu’elle est très attentionnée envers son mari puisqu’elle fait commander aux cuisiniers le dessert préféré de Don Fabrizio afin de montrer qu’elle ne lui en veut pas pour ses aventures galantes de la veille. Les enfants de Don Fabrizio sont également évoqués pendant les repars : on parle du fils du prince, Giovanni, « le deuxième, le plus aimé, le plus boudeur », à Londres depuis deux ans, de ses filles, « rondelettes, à la santé florissante ». Il est fait mention du « sang violent des Salina » qui se réveille en Concetta