Schopenhauer: sommes nous libres de choisir la personne de qui on va tomber amoureux?
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Au XVIIIe siècle en Europe occidentale, la société est emportée par un courant qui entre en opposition avec le rationalisme, un courant qui privilégie grandement les passions, le mystère, l’esthétique, les valeurs individualistes ainsi que l’art. Il s’agit du courant du Romantisme. C’est dans cette période qu’écrit Arthur Schopenhauer, philosophe athée né en 1788 en Allemagne. Selon lui, le monde est représentation et volonté. Si l’on se fit à ses idées, sommes nous libres de choisir la personne de qui on va tomber amoureux et procréer? Nous commencerons par résumer ce qu’est la Volonté pour Schopenhauer, ensuite nous poursuivrons avec la manière dont la Volonté s’y prend pour nous déterminer, nous verrons s’il est possible de nier cette dernière puis nous terminerons en tentant de répondre à la question que nous avons posée plus haut. En premier lieu, la Volonté selon le philosophe est une force invisible qui pousse l’homme à agir. En effet, ce n’est jamais l’humain qui désire ou qui veut, c’est la volonté qui agit à l’intérieur de l’homme et le pousse à agir de telle ou telle façon. Il ne s’agit donc pas d’une volonté libre, mais ce serait dans la nature de l’être humain. La Volonté s’exprime de deux manières, soit selon une force vitale, celle qui nous pousse vers la vie, soit selon une force physique, celle qui régit les mouvements des corps. Ici, j’aborderai seulement la force vitale qui pousse l’être humain à survivre en s’alimentant, en se reproduisant et en se conservant. Il ne s’agit pas d’un choix que l’humain prend, mais cela fait partie de lui-même, c’est dans sa nature propre de chercher à vivre. C’est cette même force qui pousse les fleurs de tournesol à se tourner vers le soleil, non parce que la fleur le veut, mais parce que cette force fait en sorte que cette dernière se tourne, pour vivre. De cette manière, elle vise la survie de l’espèce en premier, et non celle de l’individu.
En second lieu, Schopenhauer affirme que la Volonté