Schopenhauer

1363 mots 6 pages
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Introduction
Le bonheur nous est-il accessible ? Spontanément, on a tendance à faire du bonheur le but de notre vie, celui-ci étant compris comme un sentiment positif correspondant à une réalisation de soi, un sentiment d’accomplissement que l’on éprouverait de façon aussi immédiate que son contraire, la souffrance. Pourtant, sommes-nous vraiment capables d’éprouver immédiatement le bonheur ? Force est de constater que l’expérience de la souffrance est une expérience frappante : je ne peux m’habituer à ma souffrance ni la négliger. En revanche, il semble que je ne sois pas toujours aussi attentif à mon bonheur : ce bonheur, j’ai souvent tendance à l’oublier, et à ne le percevoir qu’une fois enfui. Mais alors, le bonheur est-il ce sentiment positif que je me dois de tenir pour le but ultime de ma vie ? C’est cette question qu’aborde Schopenhauer dans ce texte. Il développe ici une thèse paradoxale : le bonheur n’est qu’une réalité négative puisque peu sensible sur le moment. Chercher le bonheur est donc une quête vaine. Sa démonstration se développe en trois temps. Dans un premier temps, Schopenhauer énonce l’idée qu’il va développer tout au long du texte : la réalité première, immédiate, de notre existence, c’est la souffrance. D’emblée, il adosse cette idée à une expérience assez commune : il faut perdre ce à quoi nous tenons pour s’apercevoir que nous le possédions. www.annabac.com © H A T I E R 2010

Dans un deuxième temps, Schopenhauer présente un premier élément d’explication : si nous sommes incapables de percevoir les biens au moment où nous les possédons, c’est en raison du phénomène de l’habitude. Parallèlement, plus nous nous habituons au plaisir, plus nous en sommes dépendants, et plus la perte de celui-ci nous sera douloureuse. Enfin, Schopenhauer se réfère à notre expérience du temps : il faut souffrir ou s’ennuyer pour sentir vraiment le temps.

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