Schumacher
Le trio qu'il forme avec Jean Todt et Ross Brawn tourne enfin à plein régime. Les résultats sont là, souvent flamboyants, à l'occasion dépourvus de manière. David Coulthard (Williams) lui a signifié d'un doigt d'honneur pour son outrance à résister à l'évidence, à Magny-Cours. Sa machine même malade, le "Baron rouge" n'abdique pas. On le constate encore en 2001. Le règlement est même révisé pour lui : il est désormais interdit de tirer des bords au départ, en ligne droite. Dénoncé par la confrérie pour "blocking", il n'est pas ingrat : son frère Ralf (Williams) bénéficie du même traitement que les autres. Mis à part le fidèle n°2 Rubens Barrichello, rémunéré pour services subalternes. En 2002, il "plie" le championnat six courses avant terme. Une domination d'une limpidité totale s'il n'y avait eu cette arrivée houleuse autrichienne, où la Ferrari siamoise a pilé juste avant l'arrivée. C'est la faiblesse de l'Allemand : il ne comprend pas que l'aisance doit s'accompagner d'un esprit chevaleresque. Conséquence de ce "carton rouge" décerné à l’unanimité, la FIA interdit les consignes d'équipes à un stade précoce de la saison. Une "jurisprudence Schumacher" de plus...
2003 est l'année de