schéma strate gique nickel duthilleul
SUR LE SCHÉMA STRATÉGIQUE INDUSTRIEL
DU NICKEL EN NOUVELLE-CALÉDONIE
CHAPITRE 1 : INVENTAIRE DES RESSOURCES EN NICKEL
Le travail de calcul des ressources a été engagé par la DIMENC avec les mineurs et s’est poursuivi début 2011 pour les besoins du Comité Stratégique Industriel. Les estimations obtenues permettent de donner des ordres de grandeur utiles. Elles seront à préciser plus finement au fur et à mesure des nouveaux travaux d’exploration, dont les résultats sont systématiquement communiqués à la DIMENC.
Avertissement : les facteurs technico-économiques plus précis permettant de passer aux ressources minérales certifiées et aux réserves exploitables ne relèvent pas de cette démarche d’inventaire des ressources « brutes » en Nickel contenu. Le résultat se différencie donc de l’appréciation des ressources et plus nettement encore des réserves établies et publiées par les opérateurs miniers selon le code international JORC.
Une estimation très globale permet d’avancer un coefficient de 2 sur les tonnages de minerais entre les ressources « minières brutes » et les réserves totales des Mineurs.
On observe également une surestimation des teneurs moyennes pouvant aller jusqu’à
+0,2 % par rapport aux publications des Mineurs, qui est due à un biais statistique dans la méthode employée surtout sensible aux teneurs plus élevées.
Du point de vue quantitatif, pour des teneurs de coupure moyennes « classiques », soit
2% pour les garniérites et 1,4 % pour les latérites, les ressources « minières brutes » de
Nouvelle-Calédonie seraient estimées à respectivement environ 13 millions de tonnes de Nickel contenu dans les garniérites et environ 20 millions de tonnes de Nickel contenu dans les latérites.
Si l’on admet des teneurs de coupure plus faibles, ce qui sera la réalité dans l’avenir et commence à se voir aujourd’hui sur certains sites, soit 1,5 % pour les garniérites et 1 % pour les latérites, les tonnages s’élèvent alors respectivement à