Science et foi
Les critiques rationalistes, estiment que toute religion répond en premier lieu à un sentiment de peur (peur de la nature, de la mort), qu’elle est favorisée par l’ignorance, et qu’elle se construit sur des valeurs qui conduisent à des pratiques cruelles et arbitraires qui entravent tout progrès dans le bien-être de l’humanité.
La plupart des grandes religions ont été conçues à des époques qui ne disposaient pas des connaissances qui ont été acquises depuis lors. Certaines connaissances que l’on trouve par exemple dans le Bible (le lapin rumine, le soleil tourne autour de la Terre, l’univers a été crée en 6 jours et est âgé de quelques milliers d’années) sont depuis devenues obsolètes ou fausses. Or, dans certains cas, ce sont des textes considérés comme sacrés, donc vrais, qui sont ainsi remis en cause par les sciences : en conséquence de quoi, la validité de ces textes devient sujette à caution.
Une autre difficulté, soulevée par les sceptiques, est que si les dogmes des différentes religions ne sont pas compatibles entre eux, il s’en suit que toutes les religions sont fausses, sauf peut-être une. Dans tous les cas, la conclusion de ce raisonnement rationaliste est que des milliards d’êtres humains sont ou ont été dans l’erreur du fait de leurs croyances religieuses.
En tant qu’ensemble de croyances, la religion est une source d’intolérance morale et scientifique : elle ne connaît pas le doute et fonde parfois sur son caractère absolu son rejet des connaissances nouvelles. Cette disposition d’esprit, qui s’oppose dans certains cas à la recherche (par exemple, le christianisme s’est opposé à un grand nombre de sciences des temps modernes : interdiction de l’anatomie, refus de l’héliocentrisme et de l’évolutionnisme) peut conduire à brûler ses adversaires, à les torturer ou à les contraindre à se rétracter. Pour les