science économie
Les individus et les sociétés se trouvent confrontés à des besoins c'est-à-dire une volonté de prévenir ou de faire cesser une sensation désagréable, voire de provoquer une sensation agréable. Si au premier abord les besoins peuvent paraître comme très subjectifs d'un individu à un autre, d'une société à une autre, les économistes, partant d'observations globales ont circonscrit la question précisément.
Globalement tout d'abord les besoins sont divisibles en :
Besoins physiologiques : ce sont ceux nécessaires à la survie de l'individu. Ils peuvent se traduire en nombre de calories dont l'homme a besoin pour vivre par exemple.
Besoins sociologiques : ils tiennent compte de l'environnement social, du contexte dans lequel vit et évolue l'individu et qui font naître des besoins précis. L'évolution du vêtement semble un exemple caractéristique de ce type de besoin.
A ces deux types de besoins s'ajoutent des critères moraux, répondant à certaines valeurs et faisant naître certains besoins ou encore influençant la façon d'y répondre.
Partant de ces notions, et percevant que les besoins sont illimités, les économistes ne traitent que les désirs solvables. Les désirs, souhaits, etc. que Karl MENGER qualifiait de « besoins imaginaires » n'entrent pas dans la sphère de l'économie.
Les besoins sont partagés en deux catégories :
Les besoins primaires : ce sont ceux touchant à l'alimentation, à l'habillement et au logement.
Les besoins secondaires : qui recouvrent tous les autres besoins.
Les caractères essentiels des besoins sont les suivants :
La multiplicité : ils semblent illimités dans leur nombre et dans les sociétés techniciennes, le progrès technique contribue à faire naître constamment de nouveaux besoins.
La satiabilité : l'intensité du besoin diminue au fur et à mesure qu'il reçoit satisfaction. Au-delà d'un certain seuil de satisfaction le besoin est saturé.
L'interdépendance : les besoins ont généralement une des