I) D’un vote « assisté » vers un vote « éclairé »

a- L’apprentissage du vote comme un choix raisonné

Le vote ne s’est pas d’emblée imposé comme l’expression d’une opinons. Il fut conçut initialement comme une technique de ratification.la différence est importante. D’un côté on insiste sur la liberté d’un sujet, on exalte une voix personnelle d’où est censée émerger une raison éclairée. De l’autre, l’accent est porté sur une formule d’approbation.
Alors,
Qui est comment faire voter ? C’est parce qu’il tenait cette question pour importante que Montesquieu avait lancé cette avertissement « de la façon dont est réglé le suffrage dépend la perte ou le salut de l’état »
Une manière d’attirer l’attention sur les propriétés des instruments qui organisent l’exercice du vote.
L’opération de vote suppose que soit défini un corps électoral, c'est-à-dire que soit déterminé l’ensemble des individus ayant les qualités requises pour accéder au droit de suffrage.
En France des 1789 le système de souveraineté nationale,
Cœur de la démocratie représentative est adopté sous l’impulsion des philosophes des lumières, celle-ci appartient au peuple c’est à dire les citoyens, mais le plus grand nombre sont incapable de l’exercé car dénués de raison.
Il faut donc concilier le nombre et la raison, le critère retenu et donc de distinguer le « citoyen actif » et le « citoyen passif » en termes d’indépendance.
Indépendance intellectuelle, être un homme doué de raison et d’autonomie .un indépendance sociologie c’est à dire ne pas être membre d’un corps et enfin l’indépendance économique c’est à dire exercer une profession en étant libre.
Une conception battue en brèche par les partisans de la démocratie dont le souci était de faire du vote un droit et non une fonction
Cette distinction s’organsine chronologiquement dans le droit de suffrage en France a partir de 1791 avec l’instauration du suffrage censitaire ou 3 journées de travail été nécessaire pour