Scène 2 acte iii
Charles Baudelaire
3. Le premier paragraphe commence par une description précise de là où est l’enfant riche. A la ligne 1 (Chiasme) « Sur la route… ». Cette structure est reprise à la ligne 15 « de l’autre coté…la route ».
4. Le discours descriptif est construit sur une opposition entre pauvreté et médiocrité. L’antithèse est la figure centrale de ce poème.
C’est une riche description méliorative car on a des termes positifs comme : “Joli château”, “vaste jardin”, “enfant beau” et “frais”, “la blancheur”, “frappé par le soleil”, “si plein de coquetterie”: Intensif et mélioratif. Les noms communs: “luxe”, “richesse” et “innocence” insistent sur la condition aisée de l’enfant.
Tout ce premier paragraphe est lié à la condition sociale de l’enfant riche. La description du joujou du riche est méliorative : splendide (hyperbole) verni, doré,… C’est une éloge de la beauté du jouet, de la richesse.
Baudelaire compare le jouet avec son maître. Les mots des lignes 11 et 12 sont mélioratifs. Mais le mot « verroteries » montre que ce jouet est très beau mais que c’est du toc. Il y des éléments péjoratifs lorsque Baudelaire parle de l’enfant pauvre et de son univers: « charbon et les orties » (ligne 14), cela représente la pauvreté et le sauvage, la liberté du pauvre.
6. a) “On les croirait fait d’une autre pâte” est une métaphore qui souligne ici la différence entre les deux mondes où le pauvre serait la mauvaise pâte et le riche, la bonne pâte. “Patine de la misère” est une expression métaphorique qui représente le rat et par conséquent, la misère, la maladie, la saleté. Baudelaire se moque des bourgeois, c’est une satire.
b) “Et les deux enfants se riaient l’un à l’autre fraternellement, avec des dents d’une égale blancheur”: malgré leurs différences sociales, les deux enfants sont égaux et sont aussi beaux l’un que l’autre.
L’égalité entre les deux enfants est évoquée par les mots « fraternellement », « égale », « blancheurs ».
« égale »