Secourisme
Secourisme, l’expertise Croix-Rouge
Marc Dupont
témoignages
Paroles de secouristes
D.R.
DR
Je suis secouriste à la Croix-Rouge depuis un peu plus de deux ans, grâce à mon mari, directeur départemental adjoint de la Moselle. Déjà titulaire de l’AFPS, j’ai passé le CFAPSE et me suis intégrée très vite dans des dispositifs de secours de grande envergure. Mon intervention la plus significative : une rave party en Moselle, où j’étais chargée de la logistique pendant deux fois 12 heures, sur 3 jours. La culture de l’action et la solidarité entre équipiers sont pour moi une motivation de tous les jours. Malgré le travail, mon engagement, le secourisme reste pour moi un loisir, et le plus utile de tous. »
Anne-Gaëlle Kirschwing, 40 ans, Moselle
Mon expérience à la Croix-Rouge, c’est un peu l’histoire d’une vie. Je commence en 1943, après les bombardements. C’est dans ces temps difficiles que je me découvre une vocation à secourir mon prochain. Je passe plus tard mon diplôme d’État de secourisme et m’engage dans l’équipe de Paris X. Nouvelle étape : je suis nommé instructeur en 1963 et m’investis dans la formation. Le secourisme, il faut l’avoir dans le sang. Je m’efforce désormais de transmettre ma passion et un peu de mon expérience à la jeune génération, qui a besoin d’exemples, de repères, d’attention. »
Jean Krakowiecki, 81 ans, Deux-Sèvres
J’ai connu la Croix-Rouge il y a douze ans, à l’occasion d’une journée de quête nationale. J’avais 14 ans. J’y ai découvert la formation aux premiers secours et les sessions de baby sitting, deux activités auxquelles je tiens tout particulièrement. J’ai été membre de la CroixRouge Jeunesse en 1995. De fil en aiguille, j’obtiens mon instructorat puis me consacre à la pédagogie. L’esprit Croix-Rouge, c’est la liberté de s’épanouir dans ce que l’on aime, de cultiver, aussi, sa différence. J’ai finalement peu participé aux interventions. Je préfère l’approche