Secteur bancaire et choc macroéconomique

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Aglietta M. affirmait le 20 mars 2008 que le monde allait au-devant des difficultés financières sans précédent depuis l’après-guerre[1]. Bien qu’elle soit effectivement d’une ampleur rarement égalée par le passé, la crise financière internationale en cours n’est pourtant que la dernière en date d’une longue série ; la montée de l’instabilité financière étant l’un des faits marquants de la finance internationale depuis les années quatre-vingts. Les épidémies de crises financières observées à peu près partout dans le monde dénotent la constance d’un fait notoire : qu’il s’agisse de contraction du crédit, de défaillances bancaires, de krachs boursiers ou de crises de change, les instabilités financières passent presque obligatoirement par le dysfonctionnement du secteur bancaire. Les banques sont au cœur du système de propagation des crises financières et le rôle joué par le crédit dans leur déclenchement est difficilement contestable. Cela explique sans doute pourquoi toutes les questions touchant à la stabilité et au développement du secteur bancaire sont « âprement discutées par les économistes, qu’ils soient académiques ou praticiens » [Scialom (1999, P.3)].

Dès 1970, un débat qui fera date naît autour de la problématique de Coase appliquée au secteur financier. Cette problématique s’articule autour de la question de savoir pourquoi les individus font recours aux intermédiaires financiers alors que, selon un présupposé néoclassique, le marché constitue la forme organisationnelle optimale. En sortant partiellement du modèle d’équilibre général walrassien (avec des marchés complets), l’on parvient aujourd’hui à justifier théoriquement l’existence et le développement des banques – au sein même des économies avancées – par les imperfections des marchés (coûts de transaction, asymétries d’informations). Les banques continuent à occuper une place de plus en plus importante dans les économies contemporaines en

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