Secteur céramique maroc
[pic][pic][pic]
[pic]
L’accroissement de 60% des importations de carreaux en céramique entre 2008 et 2010, l’arrivée à échéance des mesures de sauvegarde le 31 décembre 2010, et l’augmentation de 70% du coût du gaz entre 2009 et 2010, sont autant d’éléments qui constituent une véritable menace pour l’industrie nationale de la céramique. Les opérateurs manifestent leur inquiétude et souhaitent la mise en place d’autres solutions pour sauver un secteur économiquement créateur de valeur ajoutée et socialement générateur de revenu. Bien que jeune, ce secteur a réalisé des investissements importants pour produire une panoplie de produits céramiques diversifiés répondant aux standards internationaux. Il compte une quinzaine d’usines, employant 25.000 personnes et contribue à hauteur de 3 milliards de dirhams à la production industrielle nationale. Cependant, ce secteur à forts capitaux marocains est à la croisée des chemins. Il est confronté, encore plus qu’avant, à une concurrence farouche tant au niveau local qu’international. Les céramistes sont inquiets face à l’arrivée à échéance des mesures de sauvegarde, mais surtout à la montée en puissance des importations en provenance surtout d’Egypte. Ce pays n’est pas concerné par les mesures de sauvegarde mises en place suite à l’exacerbation de la concurrence avec les fournisseurs étrangers (en particulier l’Europe, la Tunisie, la Chine et les Emirats Arabes Unis). Selon Fouad Benzakour, le président de l’Association des producteurs (APIC), les importations massives en provenance de certains pays mettent en danger les quelque 20.000 emplois directs et indirects générés par le secteur. Pire encore, dit-il, certains opérateurs importent de Chine et d’Espagne des carreaux non commercialisables sur le marché européen et américain, où les normes sont obligatoires. Ils importent des carreaux composés de petits lots ou