Dieu est grand merci pour tous ce dont vous avez fait dans ce monde aaaaaaaa a. A. A a a a a. A a a a a a a. A a a a a a a a a a. A a á a a a a. a a a a a a a ooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooEn principe, la visée pédagogique du conte ou de la fable impose que les situations narratives illustrent sans ambiguïté les valeurs morales défendues par l'auteur. Toutefois, un texte véritablement littéraire ne saurait se satisfaire de cette simplicité. Bon nombre de ces textes ne se réduisent pas à une interprétation univoque, ou en tout cas sèment le doute dans l'esprit du lecteur. Cette tendance est d'autant plus marquée lorsque la morale n'est pas explicite, mais reste implicite, ou lorsque l'auteur recourt à l'ironie, comme par exemple Voltaire dans Candide (1759). Le lecteur averti doit donc se tenir sur ses gardes et prêter attention aux symboles un peu trop évidents. Telle est en effet la différence principale entre une argumentation directe et une argumentation rendue indirecte par la fiction : il ne peut y avoir de stricte équivalence entre les deux, car toute situation fictive, toute symbolisation, rend l'interprétation à la fois plus difficile et plus stimulante. Ainsi, la célèbre fable de La Fontaine « La Cigale et la Fourmi », qui ne comporte pas de morale, peut apparaître comme une critique de l'insouciance (incarnée par la cigale) ou au contraire de la mesquinerie (incarnée par la fourmi).
Exercice n°1 eLa fonction ludique ne doit pas être oubliée pour autant. Si la fiction est préférée à l'essai austère, c'est parce qu'étant plaisante, elle retient davantage l'attention et permet de s'adresser au plus grand nombre. En tant qu'œuvres littéraires, le conte et la fable sont aussi conçus pour procurer un plaisir esthétique. Les Fables de La Fontaine sont d'ailleurs moins lues aujourd'hui pour la morale que l'on peut en tirer que pour leur inventivité littéraire