Self stockage
Si la plupart des chefs d'entreprise redoutent les prochains mois, les dirigeants des enseignes de self-stockage voient plutôt la vie ne rose. "Dans trois ans, le secteur devrait générer en France un chiffre d'affaires de 160 millions d'euros contre 120 millions aujourd'hui", affirme Anne-Catherine Péchinot, présidente de la chambre interprofessionnelle du self-stockage et directrice générale d'Homebox, un important opérateur du marché.
Depuis trois ans, ce dernier est en effervescence. Alors que l'Hexagone comptait à peine 130 centres de stockage en 2008, on en dénombre 250 aujourd'hui, dont une vingtaine a ouvert en 2011. Et ce n'est que le début. A partir de 2012, ce sont 25 centres qui devraient ouvrir tous les ans.
Un centre Homebox.
© Homebox
Garde-meuble pour les particuliers, lieu de stockage pour les entreprises... les clients de ce concept importé des Etats-Unis au début des années 90 sont de plus en plus nombreux. La formule est simple : des centres comprenant plusieurs centaines de box de 1 à 50 m² où les clients peuvent accéder 24h/24, en parfaite autonomie, pour charger et décharger leurs affaires.
Trois principaux acteurs se disputent le marché en France. Le plus puissant, Shurgard, contrôle 56 centres. Cette filiale de Public Storage, coté à Wall Street et numéro un mondial du secteur avec 2 200 sites, a réalisé un chiffre d'affaire de 34,8 millions d'euros en 2010. Une pièce en plus lui colle aux basques. Uniquement implantée en Ile-de-France, cette filiale du britannique Safestore a réalisé 26,2 millions d'euros de chiffre d'affaires avec 24 centres. Dernier poids lourd, Homebox, une filiale du groupe G7. L'enseigne dispose de 66 centres et a réalisé 24 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2011. Sans oublier leurs challengers, Annexx (11