Le sport dans les sociétés contemporaines prend une place de plus en plus prépondérante. Le sport lancement d’évènements, il permet différents rassemblements de masse et des manifestations réunissant chacun des supporters et fanatiques du sport. Le sport est passé d'une pratique personnelle, d’un amusement, d’un moment relevant du domaine des loisirs à un phénomène social d'une ampleur considérable en raison de l'engouement collectif. Le sport a perdu de sa valeur au fil des siècles, et entraine des phénomènes de masse entrainant la violence. La violence apparaît tout d’abord par le biais de l’hooliganisme. Un hooligan est un adepte d'un sport utilisant la violence pour peser sur le sort d'une rencontre, ce terme est très généralement rattaché au football particulièrement, l'appartenance à un camp et la participation à un match à risques peuvent motiver les plus enclins à la violence. C’est la notion d’appartenance qui ressort de l’hooliganisme, où chacun oubli le « moi » et laisse place à la volonté de se sentir inclus au sein d’un même groupe, d’une même tribu, d’une même équipe. C’est pourquoi tous les moyens sont bons, et notamment la violence pour s’imposer par rapport aux autres, à ses adversaires pour promouvoir son identité de groupe. De plus la notion d’appartenance entraine un relâchement des émotions et du vocabulaire par les supporters, du fait de leur engouement, il y a l’apparition de la partisannerie qui est l’affirmation bruyante d’une identité, et au final le sport qui devait être un moment de détente, de plaisir entre tous se retrouve dans le même processus que la société où « guerre » s’effectue au niveau, politique, économique, social. Ce relâchement des émotions entraine des débordements verbaux, gestuels, avec des insultes, des coups. Donc sur ce point-ci nous pouvons voir que la violence n’est pas forcément fait par les gestes mais se fait aussi par le biais de la parole qui est une violence qui n’a pas d’impact physique mais moral