Semiologie de l'annonce publicitaire
Avertissement :
Les pages qui suivent sont un résumé du cours destiné à faciliter, à l’aide des notes prises au cours, la préparation de l’examen.
Ce cours présente un résumé d’un travail de recherche universitaire publié sous la référence suivante : N. EVERAERT-DESMET, La communication publicitaire, Etude semio-pragmatique, Question de communication, 12, Cabay, 1984.
L’idée de renvoyer les étudiants à un résumé, plutôt qu’au texte original s’est imposée par le souci de rendre cet ouvrage accessible aux étudiants (en essayant d’éviter la simplification et la schématisation abusive) ainsi que par la nécessité de replacer dans le contexte publicitaire actuel des analyses toujours pertinentes.
Les étudiants qui souhaiteraient approfondir l’étude sémiologique de l’énoncé publicitaire, notamment le niveau sémantique que nous avons délaissé au profit de l’approche pragmatique, y trouveront des réponses à leurs questions.
Introduction : les théories du langage.
Avant de commencer l’étude de l’annonce publicitaire, il est nécessaire de se mettre d’accord sur les outils théoriques qui seront utilisés, et de préciser brièvement les cadres théoriques avec lesquels il est possible de travailler lorsqu’on s’intéresse au langage.
Ils sont au nombre de deux. C’est à dire que nous irons les chercher dans deux domaines d’étude du langage. En effet, le langage peut poser problème à deux niveaux :
1. Au niveau de l’énoncé (de ce qui est dit).
La proposition « 2+2=4 », langage mathématique, absolument formalisé et logique pose peu de problème d’interprétation !
La proposition « L’actuel roi de France est chauve », langage parlé, soulève déjà une série de problèmes : dans quelle mesure cette proposition est-elle vraie ou fausse ?
L’analyse du contenu, de l’énoncé dans son immanence, intéresse la sémiotique narrative :