Semiologie Psy
§Présentation générale[modifier | modifier le code]
Incurie : Manque total de soin de soi et d'hygiène, accompagné d'une indifférence aux conséquences de ce comportement. L'incurie s'observe au cours de la schizophrénie, des dépressions graves, des démences, du syndrome de Diogène.
§Mimique[modifier | modifier le code]
Hypermimie : exagération des mimiques (euphorie maniaque, terreur du syndrome confusoonirique, théâtralisme dans l'hystérie).
Hypomimie, diminution des mimiques, et Amimie, absence de mimique : on les observe au cours des dépressions, des mélancolies (il y a alors une mimique douloureuse figée, des traits qui tombent, un front plissé en oméga mélancolique), des schizophrénies, du syndrome confusionnel et des démences.
Échomimie : le sujet reproduit en miroir les mimiques de l'examinateur (retard mental, simulation, hystérie, schizophrénie).
Paramimie : mimiques inappropriées traduisant une discordance entre les mimiques et les affects, qu'on observe dans la schizophrénie (par exemple des rires immotivés).
§Contact[modifier | modifier le code]
Réticence pathologique : attitude du sujet qui refuse le contact, l'évite manifestement, refuse de parler, etc. Cela peut masquer un délire sous-jacent, tenu secret, ou bien entrer dans le cadre d'une démence. La réticence prolixe est une logorrhée permettant au patient de ne pas aborder le sujet qu'il veut éviter.
Familiarité : familiarité excessive au cours de la manie.
« Bizarre, froid, et hermétique » dans la schizophrénie. On parle aussi d'impénétrabilité, de sentiment par l'observateur de détachement (à ne pas confondre avec l'indifférence).
Discordance : perception globale par l'examinateur de « discordances », de bizarreries, entre l'habitus général, le discours, la pensée, les mimiques, les attitudes du patient.
Voir schizophrénie.
Ludisme : dans la manie (le patient se montre joueur : il se