Sequençage genomique
L'émission « Oeil sur l'avenir » a lancé, la semaine dernière, un débat sur le séquençage génomique. Jane Doe présidente de GENOfutur, un laboratoire américain de séquençage et Marie Dupond membre de la CCNE ont été les invités de ce débat. Ce sujet d'actualité amène à se poser la question principale : le séquençage intégral du génome peut-il être un bien de consommation ?
A la question posée par le médiateur quel sont les enjeux impliqués par la modernisation de la technique de séquençage au sein de notre société ?, Mme Doe a tout de suite confirmé que le séquençage génomique est utilisé comme un diagnostic génomique prénatal. Cette technique donne les prédispositions de l'embryon à avoir telles ou telles maladies génétiques, à partir d'un simple prélèvement sanguin de la femme enceinte. Par cette analyse du génome de l'embryon, la patiente peut prendre la décision d'avorter dans le cas d'une prédisposition significative à avoir une maladie incurable. Mme Dupont rétorque en donnant un contre-argument qui laisse à réfléchir, je cite « On peut se demander ce qu'il en sera quand l'étude des gènes de prédisposition à certaines maladies aura évolué ». Elle averti aussi sur les dérives que l'IVG peut provoquer. On arrive à la deuxième question du débat : le séquençage du génome de la population ne peut-il pas justement contribuer à l’avancée des traitements de maladies aujourd’hui incurables ?
Mme Doe déclare que cette science permettra de mieux agir dans le domaine pharmacogénétique c'est à dire l'adaptation de la prescription des médicaments en fonction des gènes des patients. Mme Dupont montre l'aspect négatif de cette méthode. Elle dénonce que la systématisation du séquençage génomique engendrera des dérives commerciales. Effectivement, notre génome deviendra un outils de ciblage pour les entreprises et ,par conséquent, elles auront comme but de nous vendre des produits pour notre bien-être.
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