Servitude Volontaire
La Boétie s’est largement inspiré de l’antiquité, période où l’Eglise n’était pas encore au pouvoir.
La Renaissance est connue pour être la période de l’Humanisme : un courant littéraire et philosophique ayant pour but de mettre l’Homme au centre de l’univers, ou encore de le libérer de Dieu (de l’Eglise) et de la monarchie. C’est donc aussi avec des valeurs humanistes que l’auteur s’engage dans une lutte contre l’autorité, contre l’Eglise.
Nous pouvons alors comprendre le terme « Renaissance » comme un retour aux origines, un retour au « modèle » de l’antiquité, où chacun était (plus ou moins) libre de ses choix.
2. Qu’est-ce que veut dire la « servitude volontaire » ?
Pour commencer, nous pouvons constater que la théorie de la Boétie est d’une grande originalité : en effet, dès ses premiers mots (dans le titre même de son œuvre), l’auteur réunit deux mots paradoxaux : « servitude » et « volontaire ».
En effet, la servitude comme contrainte, assujettissement ou encore asservissement semble bien contredire l’idée de liberté (de choix, par exemple) qu’exprime le mot « volontaire ».
Nous pouvons alors déduire que la servitude volontaire est le fait qu’une personne se plie aux règles d’une autre personne, par acceptation (« volontaire »), et non pas par force.
Ici, la servitude volontaire est le fait qu’un grand groupe se plie aux règles d’une personne ou d’un petit groupe de personnes.
3. Quelles en sont ici les trois causes principales identifiées ?
Les trois principales causes de la servitude volontaire sont :
premièrement, l’habitude, qui fait que nous nous accoutumons, sans opposition, à cette sujétion. deuxièment, le fait que le pouvoir en place donne au peuple toutes sortes de divertissements, de plaisirs, pour ainsi « endormir » sa volonté de se révolter. troisièment, en employant des millions de personnes, de maillons, dans une