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1. Quelles sont les limites de l’indicateur du PIB/habitant pour mesurer les conditions de vie d’une population ? (3 points)
Le PIB/hab. est un indicateur de revenu par tête qui divise le PIB (c’est à dire la production nationale totale de VA) par le nombre d’habitant d’un pays. S’il sert généralement de mesure du niveau de vie d’une population, il souffre cependant de limites importantes qui le rende peu apte à l’évaluation de la qualité des conditions de vie. Il est tout d’abord une moyenne statistique. Son augmentation ne signifie pas l’amélioration du niveau de vie de toute la population. Dans les pays très inégalitaires, par exemple, l’augmentation du PIB fera statistiquement augmenter le PIB/Hab. (à population constante), mais ne fera progresser le niveau de vie que d’une minorité. Ensuite, une augmentation du PIB/Hab. ne signifie pas nécessairement une amélioration des conditions de vie. Par exemple les catastrophes peuvent faire augmenter le PIB donc faire progresser les chiffres du PIB/Hab., alors même qu’elles détériorent le bien-être de la population ! Il en est de même pour les nuisances qu’engendre la croissance du PIB (pollution, accidents, …), dont les remèdes seront comptabilisés dans la croissance donc dans le PIB. Le PIB n’est pas un BIB. Enfin, certaines activités ne sont pas comptabilisées dans le PIB/Hab. alors qu’elles sont facteurs de bien-être (liens de solidarités, associations par exemple,...)
Ainsi le PIB/Hab. est une moyenne statistique et un indicateur quantitatif qui mesure mal le développement d’un pays. C’est pourquoi on lui préfère, en la matière, l’IDH.
2. Qu’est-ce que la théorie de la « croissance endogène » ? (3 points)
La théorie de la croissance endogène considère que la croissance ne s’explique pas par l’intervention d’un facteur extérieur (exogène) à l’économie, comme par exemple un PT « tombé du ciel » - pour reprendre