Questions préalables.
1. Selon le PNUD, les disponibilités en eau devraient baisser, la part de la population mondiale vivant dans une zone à pénurie d’eau passant de 29 % (19 + 10) à 34 % (25 + 9).(1 pt)

2. En conséquence, l’eau va devenir plus chère. Il sera nécessaire de tenir davantage compte de la pollution, de limiter les gaspillages, de modifier certains processus de production.2 pts

3. Pour certaines entreprises, réduire d’un coup les émissions polluantes sera très coûteux. Pour d’autres, cela contraindra à modifier les méthodes de production, ce qui peut bloquer ou freiner la production pour un temps. Enfin, d’autres seront dans l’incapacité de respecter les normes et devront compter sur le progrès dans les techniques de dépollution pour pouvoir produire.2 pts

4. Le principal avantage du marché de droits est sa souplesse : chaque entreprise est touchée selon ses émissions et non de manière forfaitaire, chaque évolution des émissions entraîne immédiatement, via la revente de permis devenus inutiles, une baisse des coûts. De manière plus générale, le prix des permis reflète en temps réel l’évolution de la situation. En outre, les autorités peuvent adapter le volume d’émissions polluantes en émettant ou en rachetant des permis. Enfin, l’incitation à la limitation de la pollution évolue en permanence avec le niveau de pollution.2pts

5. La hausse du prix des permis indique, sauf action volontaire des pouvoirs publics, que la hausse de la production ou l’utilisation de techniques plus polluantes augmentent la pression à la hausse des émissions de SO2.2 pts

6. Dans ce système, il suffit pour les autorités de racheter des permis pour réduire la pollution émise.1 pt

Introduction
L’homme a acquis une grande capacité d’action, notamment d’action destructrice, sur son environnement. Il lui faut donc intervenir dans sa gestion. Cependant, le mode habituel de gestion des ressources rares, le marché, est mal adapté au