FORMATION ET ORIGINE SOCIALE

2. On constate que les enfants d’ouvriers et d’inactifs obtiennent des bacs moins valorisés que ceux des enfants des cadres supérieurs , d’après le Ministère de l’Education nationale .

3. D’après le Ministère de l’Education nationale,les études supérieures le plus souvent suivies par les enfants des classes moyennes sont : le BTS (enfants d’agriculteurs =4.2%, enfants d’employés =17.4%, enfants d’ouvriers =20.6% ). Les études le plus souvent quivies par les enfants de classes favorisées sont : les classes préparatoires (enfants de cadres supérieurs,professions libérales =50.8%).

4 . Les conditions d’enseignement des jeunes des « cités » sont plus difficiles : cela est dû à l’ambiance de classe, et également au fait que le programme scolaire soit simplifié afin que les jeunes puissent le suivre sans difficultés .Cela influencera négativement le capital culturel de ces jeunes, qui sera incomplet .

5. Les bons élèves des milieux populaires n’osent pas s’éloigner de leur domicile pour poursuivre leurs études car manquent de confiance en eux .L’éloignement les empêcherait de rester avec leur famille, et seront confrontés à un « nouveau monde » ,tout seul . Ils pensent que ce n’est pas fait pour eux (voir que cela coûte trop cher) . Cela est dû au fait qu’ils n’aient pas tout le capital culturel qui leur permettrait de former leur esprit critique et leur confiance en eux .

6.Le mérite est ce qui rend digne d'estime de considération, ce qui donne droit à quelque chose .La phrase soulignée signifie que si l’on continue de déterminer la vie professionnelle des individus grâce au diplôme, cela dévalorisera les élèves qui ont du mérite car, les chances d’accéder aux différents niveaux de formation sont déterminées par l’origine sociale : on a donc une inégalité des chances d’accès . Le mérite n’est donc pas reconnu, et les diplômes sont ensuite attribués à des élèves issus de classes favorisées .

7. Le diplôme devient