seuil dde rentabilité
Les prévisions de ventes ont cette fâcheuse habitude d’être incertaines. Il existe certes diverses techniques, pour réduire cette incertitude. Mais autour des valeurs prédites se trouvera toujours une zone de flou... Pour parler franchement, les ventes à venir obéissent à une loi de probabilité.
Il est donc possible de probabiliser le fait d’atteindre ou non un seuil de rentabilité (SR) prévisionnel. Précision préalable : il ne s’agit pas de considérer le SR lui-même comme une variable aléatoire, ce qui nécessiterait d’affecter des probabilités à la marge sur coût variables (MCV), voire pourquoi pas aux charges fixes (CF), mais de probabiliser la chance d’être dépassé (ou le risque de ne pas l’être). La variable aléatoire est donc soit un chiffre d’affaires estimé, soit un volume de ventes.
L’avenir incertain se caractérise par un environnement dont il est possible de lister de façon exhaustive les différents états possibles et de leur affecter une probabilité d’apparition. Cette situation théorique traduit l’incertitude du décideur quant au niveau auquel se situera la demande à l’entreprise. Dans cette perspective, il ne faut plus déterminer le montant exact du chiffre d’affaires critiques mais la probabilité que ce seuil soit atteint ou dépassé Les ventes ne sont plus des données certaines (une valeur unique : Q
X
= 19 000) mais sont(supposées être) des variables aléatoires
: plusieurs valeurs sont possibles et pour chacune d’elles on attache une probabilité de réalisation (une v.a. suit une loi de probabilité
).
Le seuil de rentabilité est le niveau d'activité minimum à partir duquel l'activité d'une entreprise devient rentable.
Le seuil de rentabilité montre les relations dans la courte période entre les chargesfixes et les produits en fonction de la production.
Pour une période déterminée, c’est le volume d’activité que l’entrepr ise doit