Sexual violence
Le bulletin électronique du projet MOBILIS au Centre jeunesse de la Montérégie Quelques parutions annuelles vous tiendront au courant de l’évolution du projet. Le bulletin s’adresse principalement aux employés du CJM. On reçoit le bulletin en faisant la demande à un acteur du projet.
À lire dans ce numéro
Le projet MOBILIS au CJM après 1 an | Fugue et gang, un mélange dangereux / Le sens du taxage et les gangs
LE PROJET MOBILIS AU CJM APRÈS 1 AN
Après un an, l’heure est au bilan : les réalisations, les perspectives, le grand comment ça va. Voici en vrac quelques constants généraux. Le projet MOBILIS a suscité un vaste intérêt de la part des acteurs de tous les milieux travaillant auprès des jeunes. Il y a un grand besoin de trouver rapidement des solutions efficaces. La canalisation des informations sur les gangs criminalisés a permis de mieux connaître la réalité concrète du phénomène et de préciser les interventions appropriées. . 83 jeunes filles différentes ont fait l’objet d’une demande de service au projet MOBILIS. Plus de la moitié sont des fugueuses ou ont suscité des inquiétudes d’exploitation sexuelle. Plusieurs de nos jeunes clientes ont subi des agressions sexuelles importantes de la part de membres de gangs. Les demandes ont aussi concernés 54 garçons. Les motifs de consultation qui concernent davantage les garçons que les filles sont : l’affiliation à un gang, la possession d’armes et le trafic de stupéfiants. Les gangs de rue tendent à être de plus en plus organisés et structurés, par exemple dans le cas de l’adolescente que nous avons retrouvée hors du Québec. Les gangs offrent une réponse immédiate et intense aux besoins des adolescents en difficulté. Nous avons été confrontés à la difficulté de rivaliser avec ce fait, puisque les réponses que nous proposons à nos jeunes sont souvent des solutions à long terme. Les défis de la deuxième année : rejoindre davantage la clientèle des garçons aux