Époque du théâtre baroque (XVI-XVIIème siècle).
En Angleterre, théâtre élisabéthain (Élisabeth 1ère soutient le théâtre que les protestants puritains condamnaient).
Acte III, scène 2.
Hamlet tend un piège à Claudius qu’il croit coupable du meurtre de son père. Il demande à des comédiens de jouer « La Souricière », une pièce qui représente le meurtre pour confondre Claudius.
 Pièce dans la pièce = procédé courant chez les auteurs baroques pour qui le monde est un vaste théâtre.
Cette scène propose une réflexion sur l’art du comédien et sur le théâtre.
Hamlet, metteur en scène.
 Le bon comédien :
Hamlet explique ce qu’il attend -> registre didactique.
Conseils :
 Jouer juste, ne pas exagérer, « user de tout sobrement »
 Maîtrise des émotions (Métaphore du torrent et de la tempête)
 Jeu en accord avec le texte (La gestuelle complète la parole)
 Fidélité à l’esprit du personnage qu’on incarne.

 Le mauvais comédien :
 Celui qui se laisse déborder par ses émotions et son enthousiasme
 Celui qui dénature le personnage (Exemple de deux personnages dramatiques des pièces du Moyen-âge, Termagant et Hérode, personnages violents)
 Celui qui ridiculise le personnage.
Conception du théâtre selon Shakespeare.
Hamlet -> porte parole de l’auteur.
 L’importance du public :
« Les oreilles de la galerie » -> Métonymie (= Figure par laquelle on désigne le tout par la partie, le contenu par le contenant. Ex. Boire un verre, …).
• Goût des spectacles grossiers chez le public populaire (au parterre) = les farces.
• Critique des clowns qui ne doivent pas jouer plus qu’il ne faut (seulement dans les pantomimes = jeu du mime).
Le spectacle ne doit pas se contenter d’effets faciles pour amuser « les imbéciles et les ignorants ».
 La mise en abyme :
La pièce dans la pièce permet d’exposer la conception du théâtre de Shakespeare.
 Un dialogue qui se rapproche de la