Shoah en france
Le 22 juin 1940, après la poignée de main échangée entre Hitler et Pétain. Pétain crée de toutes pièces la révolution nationale. Il est le général victorieux et aimée des troupes de la première guerre mondiale. Les réactionnaires de tous bords se retrouvent pour créer un ordre nouveau dans le giron de l’Allemagne nazie : des nazis, des fascistes, des franquistes, ainsi que certaines catholiques et monarchistes, se retrouvent unis dans un projet qui entend utiliser la défaite comme un « levier » pour le redressement national. En épousant l’idéologie du vainqueur, en la faisant sienne, la France parait victorieuse politiquement bien qu’elle ait subit une grande défaite militaire.
C’est ainsi que la Shoah en France, n’est pas que l’œuvre des Allemands seuls, elle révèle dès le départ un caractère français : dans les statuts des Juifs, la définition raciale du Juif, puis les rafles et les déportations, l’administration française fait bien plus que d’obéir aux allemands : elle fait siennes les exigences allemandes. Quand les Allemands veulent déporter les parents retenus au Vel d’Hiv : Laval insiste pour déporter aussi les enfants.
Les déportations de France :
Ces déportations causé par des français ont été nombreux, a partir du 27 mars 1942 date du départ du premier convoi de Juifs de France pour Auschwitz (environ 4 000, la moitié de Compiègne, l’autre moitié étant des apatrides de Drancy), jusque dans chaque ville et villages a eu son lot de déporter.
Les rafles :
Le 14 mai 1941 première rafle de Juifs effectuée par la Police parisienne : 3 700 Juifs polonais, tchèques et autrichiens sont convoqués par un « billet vert » pour « examen de situation », arrêtés par la police parisienne et internés à Pithiviers et Beaune-la Rolande, des camps de transit dans le Loiret. Le service du commissaire général aux Questions juives transmet une note concernant la procédure d’arrestation des Juifs…
« Le commissaire général a remarqué