shutdown
Des exemplaires de la proposition de budget de Barack Obama, au Sénat américain, le
10 avril. | SAUL LOEB/AFP
Comme attendu, démocrates et républicains ne sont pas parvenus à s'entendre sur un budget pour l'exercice 2014, qui démarre le 1er octobre. Inéluctablement, le
"shutdown" ("fermeture"), c'est-à-dire l'arrêt de plusieurs administrations et services fédéraux, a donc commencé mardi, aux Etats-Unis, et ce, pour une durée indéterminée (/economie/article/2013/09/30/budget-obama-n-est-pas-resigne-a-une-paralysie-de-letat_3487497_3234.html)
– jusqu'à ce qu'un accord bipartisan soit trouvé.
Qu'est-ce
qu'une fermeture des administrations implique ?
Ce "shutdown" "aura des conséquences économiques très réelles pour des gens dans la vraie vie, et tout de suite", a prévenu Barack Obama . Concrètement, ce sont les administrations qui sont en première ligne. Au total, 800 000 fonctionnaires – jugés non essentiels – seront mis en congés sans solde, sans garantie de paie rétroactive. Ces derniers sont tenus de n'effectuer aucun travail pendant leur congé forcé, sous peine de lourdes sanctions. Il n'est pas garanti non plus qu'ils toucheront un salaire, même si cela a été le cas chaque fois par le passé. Durant les précédents "shutdowns", le Congrès avait, en effet, adopté une
loi remboursant rétroactivement les jours de chômage technique des fonctionnaires. En revanche, plus d'un million de salariés, considérés comme "essentiels" pour le fonctionnement de l'Etat, devront continuer à travailler . Ceux-là seront obligatoirement payés, mais possiblement avec des retards conséquents. On trouve dans cette catégorie (http://w w w .nytimes.com/interactive/2013/09/27/us/w ho-goes-to-w orkduring-government-shutdow n.html?_r=0)
les contrôleurs aériens, les gardiens de prison, les
scientifiques des stations spatiales