Si la connaissance de soi est utopique devons nous pour autant y renoncer ?
Définition :
• connaissance : CONNAÎTRE / CONNAISSANCE: 1. Être familier de quelqu'un ou quelque chose. 2. Discerner, distinguer quelque chose : « Le premier et le moindre degré de connaissance, c'est d'apercevoir » (CONDILLAC) 3. Posséder une représentation de quelque chose, en part. une représentation exacte. 4. Connaissance: a) Acte par lequel un sujet s'efforce de saisir de saisir et de se représenter les objets qui se présentent à lui. b) Résultat de cet acte.
• renoncer : Abandonner un droit, une idée, se défaire, se dessaisir, se démettre.
PROBLEMATIQUE
• POUR DÉMARRER Si la représentation adéquate du sujet par lui-même est quasi chimérique et quasi irréalisable, faut-il abandonner ce projet ou se contenter de connaissances parcellaires ? Un sujet très complexe, qui vous invite à réfléchir sur les multiples voies d'accès à la connaissance de soi-même et sur les enjeux de cette connaissance.
• CONSEILS PRATIQUES Se connaître, pour quoi, dans quel but ? Comment renoncer à un projet qui accompagne toute la réflexion occidentale ? N'est-ce pas se mutiler que de s'ignorer ? Se connaître pour mieux maîtriser la vie, tel est l'enjeu.
• I) La connaissance de soi est bien réelle
a) Le rôle de la conscience (Descartes)
b) Le rôle de la mémoire (Locke)
Transition : mais justement, peut-on vraiment faire confiance à notre conscience et à notre mémoire pour nous dire qui nous sommes réellement ? ...
• II) la connaissance de soi est utopique
a) La position sceptique et le devoir de renoncer (Hume)
b) L'hypothèse de l'inconscient et l'impossibilité de renoncer (Freud)
Transition : Cependant l'existence même de la psychanalyse et le rôle qu'elle se donne de faire émerger de l'inconscient une partie de ce qui s'y cache montre que si la connaissance totale de soi est impossible, on ne peut pour autant y renonce, sinon les divans seraient vides depuis