Si c'est un homme
« Si c’est un homme » de Primo Levi
Après la guerre, en 1947, Primo Levi fait paraître le roman autobiographique « Si c’est un homme ». Primo Levi parle de l’enfer de la seconde guerre mondiale tout en s’arrêtant pour réfléchir sur des questions de société. En quoi ce passage s’apparente-t-il à un essai ? Dans un premier temps nous allons voir que le narrateur met en place un raisonnement qui cherche à convaincre, puis nous verrons que le texte est imprégné d’un thème vaste lié à une expérience personnelle.
Premièrement le texte est organisé en paragraphes, on constate notamment que le second paragraphe est l’exemple de la démonstration faite dans le premier paragraphe. Cette organisation révèle le désir qu’a Primo Levi de convaincre le lecteur. Puis le présent employé dans ce texte, qui est un temps du discours, reflète l’actualité de la réflexion qu’est en train de faire le narrateur. Cela approuve donc le fait que ce texte s’apparente à un essai. Enfin l’auteur argumente ce passage avec un argument d’expérience à ligne 19 « ce sont les privations, les coups, le froid, la soif qui nous ont empêchés de sombrer dans un désespoir sans fond », ce qui renforce l’idée de convaincre et donc le fait que ce passage soit un essai.
Mais ce texte porte aussi sur un thème : la conscience du malheur. Comme l’explique l’emploi du pronom « nous » à la ligne 20, l’auteur s’inclut dans son texte, il prend part à sa réflexion, et cela dévoile même un argument d’expérience. En effet Primo Levi montre ici une expérience vécue, celle de la déportation lors de la seconde guerre mondiale et démontre que c’est grâce à des détails normalement peu important qu’il arrive à tenir durant le voyage, le faisant oublier que la destination finale était la mort. Puis à la ligne 21 avec « pendant et après le voyage », on voit bien que Primo Levi parle en connaissance de cause puisqu’il met une référence chronologique, montrant qu’il a fait parti de