Si c est un homme Primo LEVI
Si c’est un homme, Primo LEVI
Primo LEVI nous montre la déshumanisation des hommes au camp pendant toute la durée de son récit autobiographique. Il la présente à travers le regard de plusieurs personnages que nous allons étudier tel que le SS de la sélection, l’infirmier, le kapo Alex, le docteur Pannwitz et les femmes du laboratoire.
Tout d’abord il faut savoir que la déshumanisation est le principe de réduire ce qui fait de quelqu’un un homme à néant.
Le SS de la sélection : Dès le début du récit, l’auteur nous présente les prisonniers comme du bétail, transporté par un wagon, tout le monde ensemble, aucun espace. De plus à l’arrivée au camp les SS font un premier tri en séparant les hommes des femmes, enfants et vieillards pour déterminer ceux qui sont bons au travail et ceux qui iront directement aux chambres à gaz. Dans le groupe des hommes valides où se trouve le narrateur, le SS les met dans un hangar tous ensemble où ils doivent se déshabiller entièrement, ensuite on vient leur raser leur barbe et leur cheveux, puis ils doivent traverser dehors dans le froid avant de recevoir de nouveaux vêtements tous similaires et d’être attribué à un block. Pour finir ils se font tatouer un numéro sur le bras qui leur servira de matricule, ils n’ont plus de nom désormais, c’est in nombre. Cette sélection associe les hommes aux animaux, ils sont rasés et habillés de la même façon, on les sépare dans des groupes selon leur numéro d’identification, on leur enlève toute forme d’humanité, ils n’ont plus de noms, plus d’habits, ils sont tous pareil, comme des robots, ils n’ont plus d’identité propre. C’est un passage très humiliant, tout comme le regard du SS, que nous raconte l’auteur.
L’infirmier : Dans le chapitre 4, LEVI doit aller à l’infirmerie et c’est à ce moment-là qu’on découvre comment se passe les entretiens