Signe.
Que l'on remonte aux plus anciennes sociétés, l'accolade a toujours été un signe de bienvenue ou de départ.
Dans la tradition Basque, elle est toujours accompagnée du mot AGUR, signifiant "bonjour ou au revoir", mais serait plutôt du style "Salut et fraternité, ou Va et porte-toi bien".
Elle se donne du bras droit sur l'épaule gauche en signe d'amitié, du bras droit sur l'épaule gauche en tenant le poignet droit avec la main gauche (entre hommes) en signe d'accueil et de bienvenue.
Cette habitude remonte très en arrière, du temps où le coup de dague était facile et que l'on ne recevait pas que des amis.
Elle se donnait des deux mains sur les deux épaules en signe d'Amour et de fraternité, lorsque l'on offrait entièrement son âme et son corps.
Chez le Indiens d'Amérique, la tradition de l'accolade était aussi significative, de la main droite sur l'épaule gauche. Elle était donnée par les guerriers et chasseurs de la tribu aux néophytes partant prouver leurs valeurs guerrières dans les épreuves d'initiation.
Elle était aussi le signe de bienvenue donné aux étrangers de la tribu par le Chef.
L'accolade à deux mains sur les deux épaules était le signe de réception du nouveau guerrier chasseur ayant subi et réussi les épreuves initiatiques imposées par le Chaman et le Chef de la tribu.
La grande majorité, voire la totalité des tribus européennes (Gaulois, Celtes, Romains, Goths, Vikings, etc...), avaient cette tradition d'accueil de la main droite sur épaule gauche.
La main droite étant traditionnellement la main armée, nul ne pouvait se montrer hostile dans cette position.
Ce n'est que bien plus tard que l'accolade évoluera avec la chevalerie, passant d'une tape sur l'épaule à trois tapes.
Ce salut fraternel des chevaliers entre pairs se faisait déganté et rappelait leur adoubement, lorsqu'ils avaient été touchés par trois fois par l'épée nue.
Je n'ai pu retrouver l'origine de cette pratique, mais les premiers récits qui en parlent sont ceux de