Simone de beauvoir
Par:
MARIANE BARTLETT
Présenté à:
CLAUDE BERTRAND
Collège Édouard Montpetit
Cours philosophie et ratio
604-103-03, groupe 1060
26 novembre, 2009
Le nihiliste est un être humain qui vit de la déception face au monde, à lui-même et aux autres hommes. Il refuse donc de vivre, en voulant n’être rien. Son attitude se rapproche de celui de l’esprit de sérieux, la différence étant qu’il réalise sa propre destruction volontairement, en ne voulant plus vivre, au lieu de l’homme sérieux qui décide de vivre dans sa négativité. L’esprit de sérieux est un fragment de nihilisme, car tout ce qui n’est pas sa Cause, l’homme sérieux le nie et le renie. Le nihiliste, lui, n’a pas de Cause, il renie donc tout. Il est une sorte d’homme sérieux complètement désenchanté de la vie, et qui abandonne et qui se retourne sur lui-même. C’est à l’adolescence, quand il quitte le monde parfait son l’enfance qu’apparaît le choix qu’il doit faire, d’exister ou de ne pas exister, d’être libre ou de ne pas être libre. Il semble avoir une inquiétude et une peur de faire le travail d’apprentissage, peur d’avoir un but dans la vie, de transcender. Il ressemble aussi au sous-homme, la différence est que c’est par choix qu’il nie le monde, ce n’est pas inné. Il sait ce que c’est d’être libre et d’exister mais il le rejette. Il désire que l’univers qu’il a abandonné dure longtemps pour qu’il ait le temps de le détester, le ridiculiser, le mépriser. Il le détruit et le réduit à rien, lui-même compris dans ce monde détruit. Par exemple, le nihiliste peut se donner à une entreprise en bon fonctionnement, qu’il ruinera intentionnellement. Il peut aussi renier tous ses projets, ce qui annule les seules fins qu’il visait. Le désir de négation est très contradictoire et douloureux pour l’homme, car il vivra une tension constante pour contredire le mouvement naturel de l’existence. Les conséquences du nihilisme peuvent être dramatiques. Il peut tenter