Simone de beauvoir
par
DARITH RODRIGUEZ
Presente à
CLAUDE BERTRAND
Cegep Édouard Montpetit,
Philosophie et rationalité ,
340-103-04
Groupe 1080
30 novembre 2009
L’amoureux, je pourrait le définir comme étant un être complexe, vivant une étape de sa vie très particulière dans laquelle les émotions prennent très souvent la place de la raison, c’est un être démuni face à l’autrui qu’il transforme en objet à conquérir, en objectif final de la course. Ce qui arrive c’est que l’amoureux inconscientement fait tout pour idéaliser l‘autre personne, pour la recréer a son propre gout, peut être pour arriver a combler ses propres besoins particulières, c’est comme s’il crée une personne que seulement il voit, qu’il sent, qu’ il désire, à mon avis, c’est un moyen particulier de protéger sa passion des autres, juste une façon d’ériger un mur subtil et invisible autour de l’être aimé qui le permettra plus tard de devenir l’unique personne au monde capable d’y arriver aussi prés de lui jusqu’à la consommation totale.
Le problème c’est que le dit mur est faux, n’existe pas et en tout moment il y a la possibilité que l’être désiré lui échappe. Alors il s’engage dans une course contre le temps, contre la vie juste pour essayer de posséder cette personne qui lui échappe en tout moment. En ce moment ni celui qui érige le mur, ni la victime de cette passion, sont capables de voir la réalité, en effet, ils sont tous les deux dans une nuage de sentiments, des passions, des désirs, qu’embrouillent la réalité, la vrai perception des choses.
C’est un instant magique et comme tout magie il arrive que cela finit et qu’au moment donné les amoureux ouvrent les yeux pour se rendre compte de l’ambigüité dans laquelle ils ont été submergés, car la liberté dont supposément bénéficient les amoureux n’a jamais existé, il s’agissait seulement de posséder l’autre, d’être comblé et rempli par l’autrui, ce qui crée la dépendance.
Rendus