Simone Veil née en 1927 à Nice, dans une famille Juive, elle est déportée à l’âge de 16ans à Auschwitz où meurt une partie de sa famille. C’est une femme politique française qui a joué un rôle déterminant en faveur de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse le 17 Janvier 1975. Elle devient et reste longtemps la personnalité politique la plus appréciée en France. Après la Seconde Guerre Mondiale, elle épouse Antoine Veil et elle devient magistrat en 1957 suite à ces études de droit et de science politique. Ensuite, elle rentre en 1969 au cabinet de René Pleven. Puis en 1970, elle devient garde des sceaux dans le gouvernement de Jacques Chaban-Delmas, elle est ainsi la première femme à accéder au poste de secrétaire général du Conseil supérieur de la magistrature. Centriste, elle est nommée, de 1974 à 1977, ministre de la santé par Valery Giscard d’Estaing, en 1975 elle fait voter en dépit de l’hostilité d’une partie de l’opinion la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse dite loi Veil. Du 29 Mars 1977 au 3 Avril 1978, elle est ministre de la santé et de la sécurité social. Puis ensuite à partir du 3 Avril 1978 jusqu’au 4 Juillet 1979, elle est ministre de la santé et de la famille. Simone Veil est favorable à l’union économique et politique de l’Europe, elle prend la tête de la liste du parti de l’Union pour la démocratie française (UDF) aux premières élections au Parlement européen, en 1979. Élue député européen, elle préside le premier Parlement européen à Strasbourg, de 1979 à 1982, et le groupe libéral et démocrate (centre droite) de 1984 à 1989. Elle devient ministre des affaires sociales, de la Santé et de la Ville dans le gouvernement Balladur (1993-1995) et s’efforce de lutter contre l’exclusion sociale. Pendant la campagne