Situation clinique Monsieur Georges 60 ans vit seul en banlieue parisienne. Il est divorcé. A la retraite depuis 2 ans, il était cadre dans la fonction publique. Monsieur Georges est hospitalisé depuis 3 jours en chirurgie orthopédique. Aujourd’hui il est à J2 postopératoire d’une pose de prothèse totale de genou droit. Monsieur Georges souffre de polyarthrite rhumatoïde dont le processus dégénératif a évolué depuis 10 ans avec une prédominance au genou droit. Monsieur Georges est en chambre seule à sa demande. Il est assuré social, possède une mutuelle complémentaire. Il reçoit la visite de ses voisins. Ce matin, Monsieur Georges dit avoir bien dormi mais a quand même été gêné par l’obligation de rester en décubitus dorsal. Il a apprécié son petit déjeuner et a plaisanté avec l’aide-soignante. Monsieur Georges est porteur d’un pansement propre, d’une attelle de Zimmer à la jambe droite, et de deux drains aspiratifs type Redon dont l’ablation sera réalisée demain. Il a une vessie de glace sur son genou droit. Monsieur Georges a participé activement avec l’aide de l’étudiant en soins infirmiers de 1ère année à sa toilette et à son habillage. Il a choisi un tee-shirt et un short assortis. Il se mobilise dans le lit avec le perroquet. Sa température ce matin est de 36°8. Monsieur Georges se plaint de douleurs importantes suite à la séance de kinésithérapie de ce matin mais refuse les antalgiques prescrits. Il dit en ces termes « je ne veux pas devenir dépendant, j’ai un neveu qui a déjà fait 2 cures de désintoxication sans succès. De toute façon je suis dur au mal ». L’infirmière lui a bien expliqué qu’il n’a aucun risque de dépendance puisqu’il est douloureux. Il dit ne pas croire en ce que dit la science par rapport aux médicaments. Dans la matinée, il a appris que sa mutuelle complémentaire ne prend pas en charge les frais inhérents à une chambre particulière et dit : « cela m’inquiète si je dois rester les 7, 8 jours prévus, je ne pourrai pas payer. Et il n’est