Nous sommes le 02/11/2011, il est 10 heures, Me. J. arrive dans le service de chirurgie accompagnée de son mari. La patiente vient pour un syndrome occlusif, elle n’a pas eu de selles ni de gaz depuis 6 jours, de plus, elle a des nausées ainsi que des vomissements depuis ce matin. L’infirmière réalise l‘admission de Me. J dans le service de chirurgie digestive, c’est un transfert des urgences. L’infirmière prend connaissance du dossier patient, dans la feuille de transmissions nous pouvons lire que Me. J est en suspicion de tuberculose, en effet cette dernière a été en contact il y a trois semaines avec une personne ayant une tuberculose confirmée. Ne s’étant pas protégée par le port d’un masque, une tuberculose est suspectée. Une radio pulmonaire est à prévoir pour confirmer ou non le risque de tuberculose. L’infirmière met Me. J en précaution air, isolement gouttelettes. A 10h30 nous mettons les blouses et les masques, disposés devant la porte d’entrée de la chambre. Nous lui expliquons les raisons de toutes ces précautions et de la pose d’une naso-gastrique (afin de vider son estomac pour essayer de décharger voire de débloquer son transit). En entrant dans la chambre nous fermons la porte derrière nous, Me J. nous dit qu’elle est claustrophobe, elle ne peut rester dans une pièce la porte fermée sinon elle fera une crise d’angoisse. L’infirmière lui explique pourquoi nous devons l’isoler, la tuberculose se transmet par voies aériennes lors des relations interhumaines directe par les gouttelettes de salive (par exemple la toux) il est donc très important que Me. J. soit isolée afin de ne pas contaminer les autres patients et le personnel présents dans le service. Me. J. nous dit qu’elle va essayer de rester dans la chambre la porte fermée avec notre présence. Nous essayons mais Me. J commence à se sentir mal, elle ne peut pas rester en place, nous ouvrons la fenêtre pour qu’elle ait un peu d’air. Elle demande son mari qui est parti à la cafétéria lui acheter un