La situation finale, Etranger
L’Etranger est un livre d’Albert Camus publié en 1942. Dans cette œuvre, Camus donne la parole à un personnage solitaire appelé Meursault. Dans ce passage, après s’être rendu compte de l’absurdité de la vie, Meursault, apparaît comme soulagé. C’est la situation finale de ce livre. Nous pouvons donc nous interroger : Comment Meursault attend t-il sa mort ?
Tout d’abord laissez-moi-vous lire ce passage
Dans cette situation finale, Meursault vie ses derniers instants. Il y a une omniprésence du pronom personnel « je » « j’étais épuisé et je me suis jeté sur ma couchette ». Cela nous fait penser à des aspects de journal et de testament. Il nous raconte ses dernières actions. Puis, vers la fin du texte, le pronom « je » utilisé exprime plutôt ses sentiments « j’ai senti que j’avais été heureux ». Meursault sent que la fin est proche, il décide alors d’effectuer une sorte de confession au lecteur. Nous pouvons aussi remarquer qu’il effectue un « retour au passé ». En effet, dans le texte il fait référence à sa mère. Il comprend désormais pourquoi elle n’a pas finit sa vie seule. Lui, connait un moment d’immense solitude dans sa cellule. Camus fait même référence à la nuit. « Des odeurs de nuit » « à la limite de la nuit » Or la nuit représente la fin d’une journée. Dans ce cas la elle représente plutôt la fin d’une vie. Meursault le sait aussi, on le voit de la ligne 9 à 12 « A ce moment, et a la limite de la nuit des sirènes ont hurlé. Elles annonçaient des départs pour un monde qui maintenant m’était à jamais indifférent » Les sirènes font allusion à sa condamnation à mort. Il nous explique qu’il est donc prêt à quitter le monde humain. Néanmoins, Meursault reste calme « lui parti, j’ai retrouvé le calme » Il n’y a pas de vocabulaire agressif. Nous avons l’impression qu’il n’y a plus de tensions. Nous avons l’impression que cette colère envers l’aumônier lui a apporté un apaisement final. Meursault en voulait à la société humaine.