Négociation pour soigner

Cette situation se déroule lors de mon stage au SSIAD (service de soin infirmier a domicile), un matin.

L’IDE et moi-même devont aller chez Mme L. pour la préparation de son pilulier et aide à la toilette. Mme L a 69 ans.

Nous arrivons chez elle vers 1OH. En entrant chez Mme L, nous nous installons pour préparer son pilulier et remarquons que Mme porte à sa main une énorme compresse tenu avec du sparadrap. Sachant que nous l’avions vu la veille et qu’elle n’avait pas ceci nous lui demandons ce qui lui est arrivé. Mme L nous raconte qu’elle est tombée chez elle et s’est blessée la main. C’est son auxiliaire de vie qui lui a fait le pansement. Nous lui proposons alors de lui faire la toilette puis de regarder sa blessure.

Elle est tombée de sa hauteur sur le coin de son frigo, et, sur le coin de son frigo se trouve des attaches en fer pour tenir les torchons.

Nous lui faisons donc la toilette, toilette qui se déroule au lavabo comme tous les jours.

Puis nous retirons doucement le sparadrap et les compresses. En retirant les compresses, nous remarquons que Mme L est très douloureuse. Après avoir retiré les compresses nous examinons la plaie qui est un scalp d’une grosseur d’une belle pièce de deux euros. Sa plaie est à vif, très rouge et suintante. L’IDE va alors chercher sa trousse qui se trouve dans sa voiture. Dans sa trousse, nous prenons des compresses et du sérum physiologique. C’est tout ce que nous pouvons mettre car nous n’avons pas d’antiseptique et Mme L non plus.

L’IDE lui explique alors qu’il serait mieux d’aller aux urgences pour vérifier sa vaccination du tétanos et nettoyer la plaie correctement et voir pour mettre des strips et mettre en place un protocole pour la soigner à son domicile.

Commence alors une discussion car Mme L ne veut pas y aller, elle a autre chose à faire et ne voit pas l’intérêt de rester là bas pour soigner son « petit bobo » qui passera tout seul.

Nous lui expliquons