Slam
Au fil des soirées organisées dans les quartiers populaires, le slam a su s’imposer. Toute une génération se reconnait en ce mouvement dont l’audience grandit de jour en jour. Plus qu’un courant littéraire ou un mouvement d’avant-garde, le slam est en prise directe avec la vie.
Dénigré par les poètes académiques, le slam n’avait pas lieu de s’exprimer librement. D’ailleurs, le printemps des poètes (qui se déroulera cette année du 9 au 24 mars à travers le monde), voit débarquer ses agitateurs. De plus, les maisons d’éditions considéraient les textes sans le moindre intérêt littéraire. Ce n’est que dix ans plus tard, que l’on constate un retournement de situation. En effet, les controverses et les polémiques qui consistaient à savoir si le slam était de la poésie ou pas, sont aujourd’hui dépassées.
Désormais ce mouvement n’œuvre plus dans l’indifférence. B) Une interprétation poétique :
L’interprétation poétique qui comprend le slam permet à certains auteurs de se révéler à un nouveau public. On peut citer comme artiste au grand succès discographique, Grand Corps Malade ou encore Abd El Malik. C’est ainsi que petit à petit va se développer de nouveaux projets artistiques qui permettront aux programmateurs de festivals de voir se multiplier leurs invitations. C’est aux Etats-Unis que nait vers la fin des années 80 la première forme de slam qui a rajeuni la poésie américaine grâce à Marc Smith. En effet, chaque semaine était organisé dans certains bars ou clubs de Chicago de véritables batailles poétiques. Chaque soirée rassemblait de nombreux poètes, rappeurs, conteurs et chanteurs. A partir de ce phénomène, la France en a conservé les règles principales comme offrir un verre pour un poème déclamé, ne faire passer sur scène qu’un intervenant à la fois, et ne pas dépasser cinq minutes de récitation.
Popularisé par le film éponyme de Marc LEVIN, le slam va se situer à la limite de la littérature et de