sncf
17 décembre 2013
SNCF – Direction des Lignes Transilien L,A,J
17 décembre 2013
LA LIGNE L :
UNE LIGNE SATUREE ET EN CRISE
POINT D’ETAPE ET PLAN D’URGENCE
1
4 facteurs structurels expliquent l’extrême fragilité de la ligne L
1. La saturation absolue des sillons entre St Cloud et La Défense qui expose la ligne L au moindre aléa
• Une étude d’exploitation a été conduite en novembre 2013 sur le périmètre de la ligne L pour analyser le système et identifier d’éventuelles marges de manœuvre :
-> Les normes de robustesse (temps de stationnement en gare, espacement des trains, etc) ne sont pas conformes aux préconisations de construction des sillons
RFF
-> Si les normes étaient respectées, il faudrait en heure de pointe 1h10 pour faire circuler les 20 trains aujourd’hui prévus passer en 1h
-> Le système de la ligne L ne peut supporter un aléa de plus de 30 sec / 1 mn sans engendrer en cascade des retards et des suppressions de trains
Cette situation est confrontée à une croissance des flux voyageurs dans le temps, des facteurs externes et à un vieillissement du réseau :
-> Le volume de voyageurs ne cesse de croître impactant ainsi le temps de stationnement en gare aujourd’hui de 30s
-> Les « petits » retards (type impact des feuilles mortes de l’automne ou acte de malveillance) se sont accrus, ce qui fragilise encore davantage le système
Quels sont les axes de travail possibles pour gérer cette situation de non robustesse ?
A court/moyen terme, et à infrastructure et desserte constantes, plusieurs pistes ont été étudiées :
-> la plupart d’entre elles n’apportent pas de solution satisfaisante, compte-tenu des nombreuses contraintes
-> seul l’engagement d’une réserve de matériel dite montée (rame supplémentaire + conducteur) pourrait apporter une souplesse en cas d’aléa opérationnel et doit être étudié plus finement (vérification de la faisabilité en cours)
A moyen terme, seule une étude de fond remettant à